L’avocat de Jonathan Majors condamne la demande de procès du procureur comme une « grave injustice » après l’arrestation de l’accusateur
Grace Jabbari a été arrêtée mercredi par la police de New York, mais les procureurs ont refusé de donner suite aux accusations.
L’avocat de Jonathan Majors a publié jeudi une déclaration dénonçant la décision du bureau du procureur du district de New York d’aller de l’avant avec un procès contre l’acteur pour harcèlement et agression, tout en choisissant de ne pas porter plainte contre l’accusateur de Majors malgré son arrestation par la police.
Mercredi, l’ex-petite amie et accusatrice de Majors, Grace Jabbari, s’est rendue dans un commissariat de la police de New York à Manhattan, où elle a été arrêtée pour agression et méfait criminel en relation avec l’altercation domestique entre elle et Majors le 25 mars. ainsi, le bureau du procureur de New York a écrit dans des documents juridiques qu’aucune accusation ne serait portée contre Jabbari, dont l’avocat a déclaré mercredi aux journalistes que les procureurs avaient déterminé, lors d’un examen de l’incident, qu’elle n’était pas l’agresseur.
Cette décision a été critiquée par l’avocat des Majors, Dustin Pusch, qui a remis en question la logique et l’impartialité des procureurs.
« Au lieu d’agir sur la base des conclusions des forces de l’ordre, le bureau du procureur de district a décidé unilatéralement et sans explication de ne pas poursuivre Mme Jabbari pour ses méfaits et les blessures documentées qu’elle a causées à M. Majors », a écrit Pusch jeudi.
« Même si M. Majors est reconnaissant que la police de New York ait corroboré son récit, le fait que le procureur de district continue de faire avancer son dossier contre lui constitue une grave injustice. Ces récentes révélations soulèvent de graves questions sur l’impartialité et la transparence du pouvoir discrétionnaire des procureurs, sur la régularité de la procédure et sur l’égalité de protection devant la loi », poursuit le communiqué.
Majors fait face à des accusations de délit d’agression et de harcèlement lors d’un procès qui doit s’ouvrir le 29 novembre. Il est accusé d’avoir tordu le bras de Jabbari, de lui avoir cogné la tête et de l’avoir poussée dans un véhicule. Majors a nié les accusations par l’intermédiaire de ses avocats, qui ont affirmé que c’était Jabbari qui l’avait agressé.