Kate Beckinsale fait rage dans un thriller oubliable

Kate Beckinsale pousse la gestion de la colère à l’extrême dans une comédie d’action presque inoubliable. Jolt est l’histoire bouleversante et déchirante de Lindy Lewis. Une femme qui souffre, roulement de tambour s’il vous plaît, de « Trouble Explosif Intermittent ». C’est un état maniaque qui conduit à des accès de rage agressifs ; un problème mental réel et pas seulement un jeu de mots intelligent sur les EEI. Une fois déclenchée, elle va casser et matraquer sa cible en une pulpe sanglante. Le hic, c’est qu’elle contrôle ces impulsions en s’électrocutant grâce à un appareil sophistiqué. Jolt a des personnages intéressants, mais une intrigue évidente et une direction bâclée. Ce n’est jamais plus qu’un film de série B avec une distribution de premier plan.

Jolt commence avec Lindy Lewis (Kate Beckinsale) à un rendez-vous à l’aveugle. Elle revient sur sa jeunesse troublée. Explique ensuite comment elle est arrivée à ce point de parents épouvantables, à l’institutionnalisation et à une tentative de passage dans l’armée. Elle rencontre Justin (Jai Courtney), un comptable timide, dans un restaurant. Lindy éclate presque devant la serveuse grossière, mais se choque calmement avec son pendentif de contrôle. Elle s’entend étonnamment bien avec Justin. Il n’est pas non plus paniqué par son harnais de sécurité lorsque la nuit devient romantique.

CONNEXES: Nicolas Cage ne jouera pas Joe Exotic, le projet Tiger King d’Amazon est mort

Lindy tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Son psychiatre miteux (Stanley Tucci), qui doit l’enchaîner lors de leurs séances pour des raisons de sécurité, estime qu’elle fait de réels progrès. Son bref bonheur s’envole lorsque Justin ne se présente pas à un rendez-vous. Elle est contactée par deux détectives (Bobby Cannavale, Laverne Cox) que Justin a été assassiné. Pire encore, elle est suspecte à cause de son passé violent. Le chagrin de Lindy se transforme en rage alimentée par une fusée. Rien ne l’empêchera de trouver l’assassin de Justin.

Les performances individuelles sont divertissantes. Kate Beckinsale a fait ses preuves pour réussir son personnage. Le film lui permet également d’imaginer une montée brutale de tout ennui avant de se zapper. Ne plaisante pas avec son tapis de yoga. L’actrice trans Laverne Cox a quelques rires avec des barbes comiques. Bobby Cannavale joue le « bon flic » qui se soucie réellement de la sécurité de Lindy. L’ensemble de base sont des vétérans d’Hollywood. C’est le matériel scénarisé et la direction qui manquent.

Les grandes scènes d’action sont des snoozers. Lindy s’amuse à chasser les méchants, mais plusieurs poursuites et une confrontation décisive sont assez décevantes. Jolt a un flux inégal qui paralyse le rythme dans un film qui atteint à peine quatre-vingt-dix minutes. La réalisatrice Tanya Wexler (Hysteria, Buffaloed) donne amplement le temps d’expliquer l’état de Lindy, mais est trop par cœur dans sa chorégraphie d’action. Jolt avait besoin d’amplifier la tension lorsque Lindy se déchaîne vraiment.

Kate Beckinsale est toujours charismatique. Une actrice de moindre importance aurait eu l’air stupide ici. Tout comme la franchise Underworld, elle élève le matériel schlocky. Jolt fonctionne mieux comme une histoire d’origine. Le troisième acte prépare Lindy à de plus grandes aventures avec une touche de camée. Donc, la meilleure partie de Jolt est qu’il ouvre la voie à une suite, espérons-le, meilleure. Le film est produit par Millennium Films, Busted Shark Productions et Campbell Grobman Films. Jolt sortira exclusivement le 23 juillet sur Amazon Prime Video.

Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

Publications similaires