Inside Llewyn Davis : Critique et avis du film

Le nouveau film des frères Cohen présenté au Festival de Cannes 2013 est une belle surprise.

Réalisateur : Ethan Coen, Joel Coen Acteurs : Oscar Isaac, Justin Timberlake, Carey Mulligan Distribution : StudioCanal Durée : 1h45 Genre : Comédie musicale, Biopic

Date de sortie : 6 novembre 2013

Synopsis : Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village en 1961.
Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu’un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu’il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l’aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n’importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu’à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d’où il vient.

Mon avis

Les frères Cohen ne cessent de séduire depuis quelques temps, après True Grit et A Serious Man, les frangins signent cette fois-ci un film plus posé, en toute simplicité avec le récit d’une semaine de la vie du chanteur Llewyn Davis avec ce Inside Llewyn Davis. Ambiance tamisé pour les passages dans les cabarets, ambiance froide lorsqu’il faut sortir de cette bulle et affronter la vie.

Le spectateur suit donc la semaine de ce chanteur de folk, qui aspire à jouer dans la cour des grands et doit faire face à la dure réalité du milieu qui n’est pas tendre avec lui. Sa motivation et son talent ne changeront, la tendance est au groupe et les solos ne sont pas majoritaires. Même s’il refuse de se plier à la norme, petit à petit il n’aura pas d’autre choix que de mettre de côté son orgueil.

Une histoire sombre, peu encourageante au premier abord mais qui au final se révèle positive, avec une lueur d’espoir pour l’avenir. C’est notamment grâce à l’humour sarcastique que** Inside Llewyn Davis** ne plonge pas dans le pathos, il n’y a pas d’abus, le spectateur ne peut pas s’apitoyer sur le sort du chanteur.

Côté casting, Oscar Isaac tient le premier rôle à merveille, tout en justesse.
Face à lui,** Carey Mulligan**, touchante et vraie, et un Justin Timberlake qui réussit à ne pas trop en faire et à s’aligner sur ses partenaires pour rendre le tout encore plus authentique.

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