Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban : Critique et avis du film

Retour sur Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, troisième volet de la franchise du sorcier.

Titre original : Harry Potter and the Prisoner of Azkaban Réalisateur : Alfonso Cuaron Acteurs : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Alan Rickman Distribution : Warner Bros. France Durée : 2h20 Genre : Fantastique, Aventure

Date de sortie : 2 décembre 2004

Synopsis: A partir de 10 ans

Sirius Black, un dangereux sorcier criminel, s’échappe de la sombre prison d’Azkaban avec un seul et unique but : retrouver Harry Potter, en troisième année à l’école de Poudlard. Selon la légende, Black aurait jadis livré les parents du jeune sorcier à leur assassin, Lord Voldemort, et serait maintenant déterminé à tuer Harry…

Mon avis

Jusqu’à présent, les adaptations cinéma des romans de J.K. Rowling ont été signées Chris Columbus. Réalisateur spécialiste des films avec des enfants, il n’avait pas pris beaucoup de risques avec les deL’école des sorciersecolLa chambre des secretshambre-des-secrets/) n’étant pas si décevants que ça mais ils nous ont habitués à un style.
Chris Columbus ne rempilera pas une troisième fois et laissera la place à un certain Alfonso Cuaron.

Le mexicain viendra tout chambouler dans la franchise. Changement de réalisation, plus dynamique, plus personnelle et moins propre, moins lumineuse. On entre dans une ère vraiment plus sombre et cela se voit à travers plusieurs choix : fondus, les détraqueurs, des têtes de morts qui parlent, la mise à mort d’un animal, les corbeaux, les matchs de quidditch sous le vent et la pluie. Et puis la peur est bien présente avec ce prisonnier dangereux à la recherche d’Harry Potter. Le livre faisait déjà froid dans le dos et le film aussi. On pense à cette scène extérieure avec vue sur le château entouré par les détraqueurs qui survolent l’école.
Pendant que le mal rôde tout proche de l’école, on explore les joies de l’adolescence avec les crises, la fugue et la famille. Et entre tout ça, on notera un grand changement dans les tenues. Terminé l’uniforme, les personnages plus souvent en jean et baskets qu’avec leurs manteaux. On se sent un peu plus proche d’eux.

Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban marque clairement un changement dans la franchise. Si cela peut un peu perturber au départ, on aurait été habitué au lisse Columbus, on s’y fait vite et on apprécie nettement le travail de Cuaron. A la fois film d’adolescent, à la fois film d’épouvante, ce troisième volet change la dynamique en bien.

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