Fantasia 2021: What Josiah Saw, Stanleyville, Glasshouse | Features

« What Josiah Saw » est un canard étrange, un film qui saute les genres mais maintient une intensité troublante avant de les lier tous ensemble. Je ne suis pas sûr des dernières révélations et de ce à quoi elles s’ajoutent toutes, mais je suis sûr que je regarderai immédiatement tout ce que Grashaw fera ensuite.

J’étendrais la même anticipation à Maxwell McCabe-Lokos, même si je pense que son « Stanleyville » n’est pas à la hauteur de son ingénieuse demi-heure d’ouverture. Une comédie tordue qui s’inspire de tout, de Samuel Beckett à Wes Anderson en passant par « Cube », cette récente acquisition d’Oscilloscope s’ouvre sur l’introduction d’une âme insatisfaite nommée Maria (Susanne Wuest de « Goodnight Mommy »). Après avoir laissé sa vie derrière elle, elle est approchée par un mystérieux personnage (Julian Richings), qui l’informe qu’elle a été soigneusement sélectionnée pour un concours très spécial. Ne sachant même pas ce qu’elle pourrait gagner (une voiture !), elle accepte de participer, se retrouvant rapidement enfermée dans une pièce avec quatre inconnus excentriques alors qu’ils s’affrontent dans une série de défis de plus en plus surréalistes.

Cela commence assez simplement : qui peut faire exploser le plus de ballons en utilisant uniquement ses poumons en seulement 60 secondes ? ça fait beaucoup, beaucoup plus étrange. Pourquoi ces personnes ont-elles été sélectionnées ? Que disent leurs personnalités très différentes de la condition humaine ? A quoi jouent-ils vraiment ? McCabe-Lokos accumule les questions dans ce petit film de puzzle étrange, mais il étend un peu trop loin son concept pour son propre bien, menant à un film qui aurait pu mieux fonctionner comme court mais manque de concentration et de poids à la longueur d’un long métrage. Pourtant, il y a ici une ambition admirable et engageante, même si vous souhaitez que cette image déroutante soit un peu plus mise en évidence dans l’acte final.

Une prise de conscience similaire et plus dure qu’un film n’allait pas à la hauteur de son potentiel s’est produite avec Kelsey Egan « Serre » un conte futuriste qui se sent inspiré par « The Beguiled », « Y: The Last Man » et même « Mad Max: Fury Road » (Egan a travaillé sur ce film en tant que coordinateur de cascades), mais devient de moins en moins intéressant à mesure qu’il traîne le long de. Le concept d’Egan est intéressant, et pourtant elle ne l’imprègne pas d’assez de sensualité ou de mystère pour lui donner du poids ou une atmosphère, et les performances semblent tour à tour boisées ou mélodramatiques, trouvant trop rarement le juste milieu d’un comportement humain crédible.

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