Glass Onion Knives Out

Est-ce que Glass Onion est meilleur que Knives Out, et est-ce la prochaine grande franchise ?

Le 23 décembre, connu par beaucoup comme la veille de Noël, signifiera le retour du détective préféré inspiré par le colonel Sanders, Benoit Blanc, dans la suite de Rian Johnson, Glass Onion: A Knives Out Mystery. Trois ans après que le bon original de Johnson à se lécher les doigts ait enflammé nos papilles gustatives cinématographiques avec ses 11 herbes et épices, y compris le mystère, le chaos et le meurtre, la suite tant attendue est sortie en salles le mois dernier avec un excellent box-office et un succès critique.

Les suites qui suivent les films originaux bien-aimés ressemblent un peu à ce jeune frère qui tente de surpasser son frère plus beau, académiquement supérieur et plus populaire; les goûts de Jaws 2, Mean Girls 2 et Batman & Robin entrent irréfutablement dans cette tranche. Alors que Knives Out de 2019 est un succès retentissant, Glass Onion: A Knives Out Mystery est-il ce frère malheureux dont les parents, les amis et les enseignants pensent que le soleil brille sur les fesses de leur frère aîné? Examinons de plus près les deux films et vérifions si Glass Onion reproduit ou améliore son parent de sang…

Éplucher les couches d’oignon de verre : comment cela se compare-t-il à Knives Out

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Mis à part l’évidence (Benoit Blanc de Daniel Craig), Glass Onion est une entité entièrement différente de celle de son prédécesseur. Nouveau casting, nouveau crime, nouveau décor, nouvelle mise en scène. Knives Out était un plongeon dans le passé, situé dans un manoir gothique de la Nouvelle-Angleterre brumeuse, avec un Benoit Blanc à lunettes portant des costumes en tweed, avec des clins d’œil au détective du XIXe siècle de Conan-Doyle Sherlock Holmes avec sa loupe et son manteau, peut-être aussi stylistiquement rappelant les mystères du meurtre d’Agatha Christie. C’était un film qui comprenait certainement ce que l’on appellerait des tropes de polar classique par excellence mélangés à cette touche moderniste.

Glass Onion, d’autre part, a une sensation particulièrement contemporaine; c’est plus grand, plus audacieux et plus effronté. Situé sur une île futuriste alimentée par une sorte de cristal d’hydrogène de la taille d’un gland, il place Blanc au centre d’un mystère à un million de kilomètres de la demeure obsédante de style Cluedo du film précédent. Edward Norton joue Miles Bron, un magnat des affaires technologique extraordinaire et technologique qui semble avoir magistralement arnaqué tous ceux qu’il a invités à sa soirée privée.

Par rapport à Knives Out, la suite de Johnson est encore plus socialement consciente, se moquant du classisme et se moquant de la superficialité fréquente des riches. Les deux films utilisent une approche relativement peu complexe qui va et vient, dévoilant progressivement la vérité derrière la folie qui s’ensuit, n’est-ce pas? Le tour de passe-passe du récit est tel que le public est constamment obligé de deviner le prochain mouvement de Rian Johnson et de réévaluer son dernier.

Comparaison des moulages dans Glass Onion et Knives Out

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A y regarder de plus près, en étudiant le casting de chacun des films, Knives Out vole incontestablement le prix A-listers. Pourtant, comme tous les cinéphiles pourront en témoigner, la renommée n’est pas nécessairement synonyme de qualité des performances ou de succès d’un film. Cependant, avec Knives Out, le scénario est plus fluide, les personnages ont plus de profondeur et, par conséquent, nous, en tant que public, nous y sommes davantage investis. Ils sont un fouillis d’excentriques, de lâches et de gosses autoproclamés.

Glass Onion est indéniablement bien joué et les personnages ont ostensiblement un piquant plus naturel, mais il y a un manque flagrant d’identité et de profondeur lors de la comparaison. Nous sommes mis au courant de leurs défauts et du stock de squelettes qu’ils ont contenus dans leurs placards, mais leur développement semble toujours légèrement insuffisant.

Le Benoit Blanc de Craig reste aussi outrageusement flamboyant dans les deux films. Des costumes en tweed et une barboteuse de plage rayée aux remarques décalées, et son accent de hillbilly KFC étrangement bien prononcé, Blanc est ce qui lie toutes les parties lâches ensemble. Il est sans doute plus alerte, plus spirituel et plus drôle dans Glass Onion, mais plus perspicace et imposant dans le premier. Dans l’ensemble, les deux films sont très similaires, les deux possédant leurs propres idiosyncrasies satiriques. Ils absorbent également des polars, mais Knives Out borde légèrement la bataille des frères avec son meurtre plus puissant et son pool de personnages plus grand et plus intrigant.

Développer une franchise Knives Out

Porte des Lions

Quelle a été la dernière véritable histoire de mystère de meurtre établie ? Sherlock Holmes de Guy Ritchie, aussi brillant soit-il, n’était qu’une autre adaptation à l’écran de la littérature classique ; Les prises de Kenneth Branagh sur Agatha Christie’s Murder on the Orient Express et Death on the Nile étaient inutiles par rapport aux grands films des années 70 du même nom; Le récent Amsterdam de David O. Russell a fait que les critiques et les cinéphiles se sont fréquemment assoupis pendant les intervalles.

La vérité est que la franchise de mystère de meurtre moderne ressemble actuellement à une terre stérile – toutes les quelques années, un projet peut fleurir avant de dépérir inévitablement. Grâce à Rian Johnson et Knives Out, le terrain subsaharien du mystère du meurtre a enfin été pénétré avec des racines florissantes. En raison du gouffre financier apparemment sans fond de Netflix et du désir de Rian Johnson d’ajouter une troisième édition de Couteaux sortis dans les années à venir, la perspective de franchiser la série est à la fois réelle et réalisable. Alors que le sort d’un troisième film dépend de la traduction de Glass Onion sur le petit écran et de sa réception par les 223 millions d’abonnés mondiaux de Netflix, c’est certainement une période passionnante pour ceux qui ont été fans de Knives Out et Glass Onion.

Tant que Craig et Johnson sont heureux de faire don de leur savoir-faire à ces mystères de meurtre «en beignet» ressemblant à des bandes dessinées, la franchise Knives Out est pratiquement infaillible.

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