[Critique] Les Diamants sont éternels

Les Diamants sont éternels 1971

La saga James Bond est et restera une saga à part au cinéma. Elle suit, comme chacun sait, un agent secret anglais doté d’un flegme et de one-liners à toute épreuve. La saga est la plus longue du cinéma. Le premier, Dr. No a fêté ses 50 ans cette année.

C’est pourquoi, nous allons passer en revue à travers nos critiques, ses 22 films avec en apothéose sa dernière aventure : Skyfall.

Septième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond, alias 007. Pour cette septième aventure James Bond poursuit toujours Blofeld et l’élimine au début de l’histoire. Après cette mission soi-disant réussie, M, charge Bond d’enquêter sur un trafiquant de diamants, qui le mène à Amsterdam mais il retrouvera son ennemi juré, Blofeld, qui s’empare des diamants pour construire un satellite avec laser afin de détruire de grandes villes dont Washington.

Sean Connery retrouve le Walter PPK de James Bond après que Georges Lazenby l’ait utilisé dans Au Service Secret de sa Majesté. Avec ce film la franchise s’agrandit mais cette fois le film n’est pas une aussi grande réussite que les autres. Tout d’abord le film commence très bien, nous avons une vue sur un intérieur de maison japonaise et, BOUM, un homme traverse le mur et se fait frapper par une personne dont on ne voit pas le visage et dont la voix est très reconnaissable, cocorico it’s James Bond alias 007, et notre agent secret cherche un certain Blofeld. En voyant un James Bond violent, en colère, le spectateurs pourrait penser que Bond cherche à venger la mort de sa femme dans le précédent film et il pourchasse le responsable de ce crime, Blofeld.

Après l’avoir trouvé et tué, l’histoire des Diamants sont Eternels peut commencer. Le film possède un scénario assez classique: un méchant veut détruire des villes et le monde à l’aide d’une technologie de pointe et on envoie le meilleur agent pour l’en empêcher, ensuite les ingrédients de Goldfinger, Opération Tonnerre et On ne vit que deux fois, c’est à dire: gadgets, spectaculaire, femmes fatales, « sexe », action et rebondissements semble s’essouffler ou disparaître au fur et à mesure que l’intrigue avance, car le film est un peu lent et les scènes d’actions ne sont pas au top du top comme la course poursuite dans le désert avec l’engin lunaire est un peu vieille et ridicule ensuite celle à Las Vegas avec le superbe Mustangs rouge est pareille, elle est lente et pas super spectaculaire et elle fait passer la police de Vegas pour des imbéciles, car ils se ramassent avec leurs voitures sur des cascades que seul Bond arrive à faire comme celle où la Mustang traverse trois voitures avec l’aide d’un tremplin et donc, la police fait pareil et se bouffe les bagnoles en pleine tête et il y a aussi la plus comique du film où Bond est dans une impasse et traverse une rue étroite sur deux roues et attention, la police tente de l’imiter et se casse la tronche avec la voiture au moment où elle se met sur deux roues, et enfin l’ultime scène qui devait relever le film, la bataille final du repaire de Blofeld…… elle est ringarde, désolé. Et il n’y a pas que les scènes d’action qui sont un peu ridicule il y a aussi des personnages dont les deux qui compose le « couple homo » de méchants tueurs Mr. Kidd et Mr. Wind qui est franchement un des éléments les plus nuls du film car ils font un peux pitié c’est deux là.

Donc la je viens de dire que toute les scènes spectaculaires du film et certains personnages sont nuls, et non il y a le combat entre Bond et Peter Frank dans l’ascenseur qui est génial, un combat âpre et violent, géniale, et aussi la scène du crématorium qui peut être angoissante pour les claustrophobes. Maintenant parlons des acteurs, Sean Connery a un peu vieilli et ça se voit avec ses quelques kilos en trop où ses rides, bref on sent que l’ère Connery touche à sa fin, ensuite le méchant Blofeld joué par Charles Gray ne vaux pas le Blofeld de Donald Pleasence et la Bond Girl jouée par Jill St John est très sexy mais n’est pas à la hauteur des autres Girls de la série.

Voila, Les Diamants sont Eternels n’est pas le meilleur Bond de la série mais reste un bon divertissement et marque la dernière apparition de Sean Connery dans le rôle de James Bond dans un film officiel de la série (car il reprendra le rôle en 1983 dans Jamais plus Jamais le remake d’Opération Tonnerre). Merci Monsieur Connery pour ces six films géniaux.

Les Diamants sont éternels 1971

Sean Connery finit son apparition dans la saga James Bond à bout de souffle, Les Diamants sont éternels sent le réchauffé à plein nez et les scènes de haute voltige sont moins bonnes. Dommage.

Note :

Note-6-10

Les Diamants sont éternels
Réalisé par Guy Hamilton
Avec Sean Connery, Charles Gray, Bruce Glover,…

Date de Sortie: 20 Décembre 1971
Genre: Action, Espionnage, Policier

Synopsis: James Bond se lance à la recherche d’un trafiquant de diamants, à Amsterdam, et se retrouve face au terrifiant Blofeld. Ce dernier est en passe de finir la construction d’un gigantesque laser d’une puissance terrifiante, à l’aide de tous les diamants qu’il a rassemblés, pour détruire Washington.

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