[Critique] Le Journal de Bridget Jones

La première adaptation du roman avait permis à l’anglaise Bridget Jones de devenir un personnage iconique dans le monde du cinéma. Drôle, pleine de complexe et malheureuse en amour, elle est la vedette de l’une des comédies romantiques les plus appréciées aujourd’hui.

Le pitch du film est plutôt vu et revu : une célibataire cherchant le grand amour, éprise de son patron et qui rencontrera également un avocat, fils d’amis de ses parents. Elle raconte toute sa vie dans un journal intime, accompagnée de quelques notes drôles que ce soit sur elle ou les gens qui l’entourent. Bridget Jones est en quelque sorte une réécriture d’Orgueil et Préjugés, voilà pourquoi l’histoire nous parle ! Helen Fielding, l’auteure, a commencé à écrire les aventures de son personnage en même temps que la BBC diffusait pour la première fois son adaptation du roman de Jane Austen. Dans celle­ci, Colin Firth interprétait le ténébreux Fitzwilliam Darcy, un clin d’œil appréciable lorsqu’il endossa le rôle de Mark Darcy. Bridget Jones est interprétée par Renée Zellweger, et Hugh Grant joue Daniel Cleaver.

Dès les premières secondes, nous sommes plongées dans le journal de Bridget Jones, littéralement, puisque la voix­off, celle de Zegweller, narre ce qu’il se passe et nous livre ses pensées. C’est une réalisation très agréable, elle permet de vraiment s’attacher au personnage et de vraiment vivre avec elle. Les scènes comiques s’enchaînent, parfois entrecoupées par des moments sérieux, ce qui va rythmer le film et lui permettre d’aborder de différentes manières des sujets qui nous concernent tous plus ou moins à un certain âge. Du célibat au mariage, qu’est­ce qui diffère ? Les différentes relations menées par l’entourage de Bridget, entre le couple de ses parents qui bat de l’aile ou celui de son amie Jude qui ne cesse de s’attacher à un homme qui ne semble pas en valoir la peine (d’ailleurs, on ne le verra jamais dans les films).

Mais ce qui fait que ce film nous a marqué, c’est une bande­ son pop et dans son temps, des musiques que nous reconnaissons à chaque fois. Elles accompagnent surtout des scènes d’anthologie, comme le générique où Bridget désespérée en pyjama fait du playback sur All by Myself ou encore un scène de bagarre rythmée par une reprise d’It’s Raining Men.

Une histoire d’amour qui n’est pas originale, mais qui nous fait rêver. Deux archétypes, Team Cleaver vs Team Darcy. Des déclarations modernes/romantiques et drôles. Le tout accompagné de protagonistes apportant chacun leur dose d’humour, les parents de Bridget Jones (plus ou mis en retrait que dans le roman) ou encore ses amis, une bande clichée mais chacun ont leur personnalité.

Et si le schéma de l’histoire d’amour n’est pas original, il ne nous empêche pas de nous faire rêver. Il aura divisé beaucoup de filles quant aux avis sur les deux hommes, mais qu’on soit Team Darcy ou Team Cleaver, personne ne peut argumenter contre la fameuse déclaration qui est faite à Bridget ! Enfin si le film est si drôle, c’est également grâce aux personnages secondaires. Les amis de Bridget sont tous hilarants à leur façon, et ses parents (joués par Jim Broadbent et Gemma Jones) sont à l’image de leur enfant : drôles et attachants.

Une comédie romantique dont on ne se lasse pas, que ce soit pour ses personnages ou l’humour anglais, rythmée par une soundtrack sympathique. Bridget Jones marque surtout pour son trio d’acteurs qui n’est pas prêt d’être oublié.

Note :


 

Le Journal de Bridget Jones
Réalisé par Sharon Maguire
Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant, Gemma Jones, Shirley Henderson,…

Date de Sortie : 10 octobre 2001
Genre: Romance, Comédie

Synopsis: A l’aube de sa trente-deuxième année, Bridget Jones, employée dans une agence publicitaire à Londres, décide de reprendre sa vie en main. Pour ce faire, elle dresse une liste de bonnes résolutions :
– La première : tenir un journal intime.
– La deuxième : trouver un petit ami, voire même l’homme idéal. Pourquoi ne pas s’habiller sexy pour se faire remarquer par Daniel Cleaver, son patron ? Et pas question de sortir avec l’insupportable Mark Darcy, un ami d’enfance ! Celui-ci est l’incarnation de tout ce que Bridget déteste chez un homme. En plus, il fréquente une peste mondaine répondant au doux nom de Natasha.
– La troisième : perdre du poids.
– Et la quatrième : arrêter de fumer.

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