Critique « Le Diable et Miss Jones » – Jean Arthur (L’été sous les étoiles #2)

Pensées sur Jean Arthur :

Je n’avais jamais entendu parler de Jean avant ce défi, malgré le fait qu’elle ait joué dans des films incroyablement populaires, comme Mr. Smith Goes to Washington (1939) et Shane (1953). Je dois admettre que je n’aime pas les films des années 30 et du début des années 40, c’est à ce moment-là qu’elle semble avoir eu son apogée.

Horaire des films TCM :

  • Sept Chances
  • La Horde d’argent
  • Héros public n ° 1
  • Tourbillon
  • L’Ex-Mme. Bradford
  • Le discours de la ville
  • Seuls les anges ont des ailes
  • Vous ne pouvez pas l’emporter avec vous
  • M. Smith va à Washington
  • M. Deeds va en ville
  • Le Diable et Miss Jones
  • Plus on est de fous, plus on rit
  • Feux de détresse

Critique cinématographique:

JP Merrick (Charles Coburn), l’homme le plus riche du monde, se rend sous couverture dans l’un des grands magasins qu’il possède pour découvrir quels travailleurs conspirent contre lui. Il commence à travailler comme vendeur de chaussures aux côtés de Mary Jones (Jean Arthur), qui lui apprend les ficelles du métier et tente de le faire adhérer au syndicat au sein du magasin.

J’ai généralement du mal avec les films anticapitalistes de cette époque parce qu’ils semblent toujours sur le point de comprendre, mais n’y sont jamais tout à fait. Le diable et Miss Jones veulent que nous sympathisons trop avec le millionnaire cupide et égoïste, en prenant un temps d’écran important loin des syndicalistes et de leur cause. Les luttes ouvrières sont principalement là comme un soulagement comique, juste de simples pions dans l’ordre des choses.

Le film a du mal à équilibrer tous ses différents thèmes : comédie, romance, politique, grèves, commentaires sur la police, et bien plus encore. Étant donné que la messagerie n’a pas été traitée avec autant de soin, le film aurait probablement été mieux comme une simple comédie romantique. Il aurait également bénéficié d’une meilleure écriture, car l’humour n’était pas très drôle et les parties dramatiques étaient fades.

Une trop grande partie du film tourne autour des «luttes» de Merrick et on a l’impression que nous sommes censés nous identifier à lui plutôt qu’aux gens de la classe ouvrière. Les employés des grands magasins sont vilipendés pour vouloir avoir de meilleurs salaires et des droits égaux, un message qui semble très cruel compte tenu de l’état de la classe moyenne américaine au début des années 1940.

Jean Arthur injecte du courage et de la vie dans le film, le rendant plus intéressant. Son personnage est relatable et très amusant à regarder. Malheureusement, elle n’a pas beaucoup de chimie avec sa co-star romantique, Bob Cummings, et leur relation ne vaut pas vraiment tout le temps qu’elle passe dans le film.

Beaucoup de scènes durent trop longtemps, donc même si elles sont un peu drôles au début, elles se lassent vite. Un exemple notable étant lorsque Merrick demande à son majordome (SZ Sakall) de faire semblant d’être un client et d’amener sa «fille» (en fait l’enfant de la femme de chambre) pour essayer des chaussures. Merrick essaie de lui vendre les chaussures les plus laides qu’ils ont en stock, mais elle n’en veut pas, ce qui conduit à une scène de 3 ou 4 minutes de lui essayant de coincer ces chaussures sur un enfant agité.

C’est un moment tellement gênant et pas drôle qui m’a fait m’arrêter et me demander pour qui ce film a été fait. L’intrigue semble trop simpliste pour les adultes qui peuvent vivre des choses similaires à celles des employés des grands magasins, mais elle passerait alors au-dessus de la tête des enfants. The Devil and Miss Jones manque beaucoup de repères et ne trouve jamais vraiment sa place.

Le film se termine brusquement, avec tout soi-disant pardonné. Cela semble très faux et « Hollywood ». Nous sommes juste censés oublier que cet homme incroyablement riche était d’accord avec les conditions de travail injustes qu’il faisait subir à ces gens, simplement parce qu’il avait soudainement changé d’avis. Cela semble beaucoup trop simplifié et donc obsolète à l’heure actuelle.

Superlatifs

  • Scène préférée : « Une journée à Coney Island »
  • Personnage préféré : Mary Jones
  • Citation préférée : « Je ne me souviens pas d’avoir jamais détesté quelqu’un autant que moi. Et j’ai détesté pas mal de gens de mon temps, pour leur malheur. – JP Merrick
  • Arthur’s Performance : Elle est à 100% le point culminant de ce film, y apportant tant de chaleur et d’humour. Je lui donnerais un 4/5 mais malheureusement elle n’a pas pu me sauver le film.
  • Est-ce que je recommanderais? Probablement pas, j’ai l’impression d’avoir vu des films qui traitent de sujets similaires mais qui le font mieux.

Note globale :

⭐⭐

Note : 2 sur 5.

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