Claudine Gay, présidente de Harvard, démissionne à la suite d'un scandale de plagiat et d'une réaction hostile à l'égard de l'affaire de l'OMPI.

Claudine Gay, présidente de Harvard, démissionne à la suite d’un scandale de plagiat et d’une réaction hostile à l’égard de l’affaire de l’OMPI.

Le mandat de Claudine Gay est le plus court de l’histoire de l’université.

Claudine Gay, présidente de Harvard, démissionnera mardi après-midi, mettant fin à la présidence la plus courte de l’histoire de l’université.

Mme Gay a confirmé la nouvelle dans un à la communauté de Harvard. Elle a été présidente de l’université pendant six mois et deux jours.

« Je vais quitter mes fonctions de présidente. Ce n’est pas une décision que j’ai prise facilement », a écrit Mme Gay dans un communiqué. « En effet, cela a été difficile au-delà des mots parce que je me suis réjoui de travailler avec tant d’entre vous pour faire progresser l’engagement envers l’excellence académique qui a propulsé cette grande université à travers les siècles. Mais, après avoir consulté les membres de la Corporation, il est devenu clair qu’il est dans le meilleur intérêt de Harvard que je démissionne afin que notre communauté puisse négocier ce moment de défi extraordinaire en se concentrant sur l’institution plutôt que sur un individu en particulier ».

Le Harvard Crimson a annoncé la nouvelle.

Mme Gay fait face à une nouvelle série d’accusations de plagiat dans ses travaux universitaires, à la suite d’une plainte non signée publiée lundi dans le Washington Free Beacon.

La dirigeante de Harvard est devenue la deuxième dirigeante de l’Ivy League à perdre son emploi ces dernières semaines à la suite d’un témoignage au Congrès sur l’antisémitisme sur les campus universitaires dans le sillage de l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre.

« Mon profond attachement à Harvard et à ses habitants a rendu d’autant plus douloureux le fait d’être témoin des tensions et des divisions qui ont déchiré notre communauté ces derniers mois, affaiblissant les liens de confiance et de réciprocité qui devraient être nos sources de force et de soutien en temps de crise », a écrit Mme Gay dans sa lettre. « Au milieu de tout cela, il a été pénible de voir jeté le doute sur mes engagements à faire face à la haine et à maintenir la rigueur scientifique – deux valeurs fondamentales de mon identité – et effrayant d’être soumis à des attaques personnelles et à des menaces alimentées par l’animosité raciale ».

M. Gay a été le premier président noir de l’université et la deuxième femme à diriger l’institution.

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