Bright Wall/Dark Room December 2020: Intimacy, Touch, and the Perennial Beauty of Hands by Lainey Wood | Features

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Il y a un certain nombre de montures emblématiques frappantes dans l’adaptation de Joe Wright en 2005 de Orgueil et préjugés, tellement que je pourrais probablement écrire cet essai 15 fois. Il y a le plus évidemment célèbre: le quasi-baiser à l’aube dans le champ brumeux, le soleil levant parfaitement cadré entre les épaules des amoureux alors qu’ils se prennent tendrement la main, toutes les querelles, les incompréhensions et les crises familiales sont enfin passées. Il y a le moment juste avant cela, où émerge M. Darcy (Matthew Macfadyen), chemise blanche déboutonnée et gonflée, d’une palette matinale brumeuse de lavande et de sauge, à la recherche, faute d’une phrase plus succinctement évocatrice, comme une collation. Il y a le plan large et large d’Elizabeth Bennet (Keira Knightley) debout sur une falaise dans le Peak District, un plan dont le drame scénique semble plus aligné avec la romance expansive des Brontë qu’avec la retenue habituelle d’Austen, mais qui a néanmoins fini par se répéter. comme écran d’accueil du menu DVD. Et il y a toujours M. Collins qui propose à Lizzy devant une énorme jambe de jambon, un moment à la fois atrocement maladroit, brillamment discret, hystérique drôle et délicieusement mémorable.

Je veux cependant parler d’un cadre différent, qui, s’il est retiré de son contexte, ne signifiera peut-être pas grand-chose du tout. Je veux parler de cette photo de la main de Darcy.

[A quick disclaimer: For most of the time I spent writing this essay, I thought I was the only person obsessed with this particular shot of Darcy’s hand. I assumed that Pride & Prejudice was a niche enough film, and that this shot was a minute enough detail, that there wouldn’t be anything on the internet about it and therefore never typed Pride & Prejudice + Darcy + hand into my Google search bar. Reader, I was wrong. Turns out people were on that shit years ago. It also turns out that this year is the 15th anniversary of Pride & Prejudice, and as a result, the hand flex is getting a whole new round of attention. While a part of me wants to mourn the loss of my obscure, solitary obsession, it’s also kind of nice to see a Buzzfeed list and know that I’m not the only person who has spent the last 10-odd years watching this film over and over, trying to figure out what exactly makes this shot so compelling.]

Le moment en question survient juste après la visite de Lizzy à Netherfield Park pour voir sa sœur Jane, qui est tombée malade et doit se rétablir au domaine de Bingley avant de rentrer chez elle à Longbourn. Après un après-midi passé à voler les barbes fastidieusement pointues de Caroline Bingley à propos de sa famille et à se disputer avec Darcy pour savoir ce qui en fait une femme vraiment accomplie, la voiture a été envoyée et il est temps pour les sœurs Bennet de rentrer chez elles. Lizzy fait ses adieux, y compris un adieu superficiel à M. Darcy, et monte dans la voiture lorsqu’un moment de surprise se présente sur son visage. Quelques secondes plus tard, un gros plan révèle que Darcy a pris sa main pour l’aider. La caméra s’attarde un instant, soulignant la gravité de ce contact, avant de couper le visage de Darcy. Il y a à peine un moment de contact visuel alors qu’il se détourne, son propre contre-coup impénétrable aux adieux laconiques de Lizzy peut-être, avant que le film ne revienne à Lizzy, se tenant sur son visage alors que le choc et la confusion de la rencontre s’installe. Et puis, enfin, nous obtenons la photo de la main de Darcy.

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