Breaking Bread on the 25th Anniversary of Big Night | Features

Parce que, bien sûr, «Big Night», c’est un restaurant qui ferme, un restaurant qui échoue. Le film se déroule sur quelques jours, alors que Secondo tente de trouver un moyen d’empêcher son restaurant agité et celui de Primo, Paradise, de s’effondrer. Malgré le génie de Primo, le restaurant fait des affaires anémiques en raison du fait – du moins selon Pascal (Ian Holm), restaurateur rival mais avonculaire, que le chef est trop précieux pour sa nourriture et ne veut pas faire de concessions à ce qui est américain. les clients qui ne connaissent pas la cuisine du sud de l’Italie à l’état pur pourraient vouloir manger. En effet, lorsque Secondo suggère à Primo de retirer peut-être le risotto aux fruits de mer cher et impopulaire du menu, Primo pense pouvoir le remplacer. «Ils pourraient aimer ça», dit-il.

Dans un ultime effort pour sauver leur entreprise, Secondo, avec l’aide de Pascal, organise un dîner sur invitation au Paradise, au cours duquel un journaliste couvrira l’événement, car, ainsi Pascal l’a promis, son ami, le Le grand chef d’orchestre et chanteur de jazz Louis Prima fera son apparition. Le décor est donc planté pour une comédie principalement légère, parfois romantique et très drôle, mais ancrée dans le réalisme quotidien, et aussi chargée non seulement du suspense inhérent à voir si le plan de Secondo sera payant, mais aussi avec des intrigues secondaires que le public sait finira par souffler quelque chose en haut — en particulier la révélation que Secondo trompe sa petite amie Phyllis (Minnie Driver) avec Gabriella (Isabella Rossellini), qui se trouve également être la femme de Pascal. Inutile de dire que chacune de ces personnes sera à la fête.

Vingt-cinq ans plus tard, «Big Night» résiste comme des gangbusters. Aussi drôle et rempli de performances merveilleuses et charmantes que le film est – Tucci et Shalhoub sont tous les deux fondamentalement parfaits, Holm agit comme un lutin sauvage tout au long, Driver donne sans effort le genre de performance que l’on appelait autrefois «gagner» – c’est néanmoins imprégné partout d’une mélancolie incontournable. Il y a une superbe photo, juste avant le début du dîner, juste avant le début du travail de la vraie nuit, de Cristiano (Marc Anthony), le garçon de bus et le serveur du Paradise, sortant, dans le crépuscule, pour fumer une cigarette et la caméra monte dans les airs pour montrer le vide et le calme de la rue du New Jersey. Cela coupe à une casserole le long de la longue table et ses simples et élégants verres et couverts, serviettes blanches et nappe, avant de basculer vers Secondo, Primo et Cristiano, debout ensemble, habillés pour le travail, le tout dans la lignée de Matteo Salvatore. magnifique « Mo Ve’la Bella Mia Da La Muntagna. » Le plan crée un sentiment d’anticipation assez intense pour la fête sur le point de commencer (un peu contre-intuitif, étant donné la douceur des deux plans), mais se sent aussi ineffablement triste. D’une manière ou d’une autre, peut-être, le public sait ce qui va arriver.

Publications similaires