Arnaud Valois, le morceau français de Good Grief, parle de sa collaboration avec Dan Levy
Ils auront toujours Paris. Presque. Dans la nouvelle comédie dramatique de Dan Levy, Good Grief, une romance potentielle entre Marc en deuil de Levy et Theo, un connaisseur d’art français, fait tourner ce nouveau film captivant dans une direction intrigante. Le fringant acteur Arnaud Valois incarne Théo et joue le charme. Mais Marc est toujours bouleversé par la mort de son mari Oliver (Luke Evans) un an plus tôt. Leur étincelle initiale se transformera-t-elle en un feu plus brillant ?
Il s’agit du premier film d’un accord multi-projets conclu par Levy avec Netflix. Outre Valois et Evans, le film met également en vedette Ruth Negga (Agents du SHIELD), Himesh Patel (Ne cherchez pas), Celia Imrie (Le Diplomate) et David Bradley (Harry Potter). Levy a réalisé, produit et écrit l’histoire, dans laquelle Marc s’appuie sur ses amis après la mort subite de son mari. Le réalisateur l’a qualifié de type différent d’histoire d’amour gay, une histoire qui met en valeur l’importance de l’amitié et des camarades lors d’une perte majeure.
Théo devient l’un de ces camarades pour Marc, Lévy et Valois partageant une formidable alchimie à l’écran en tant que deux personnes essayant non seulement de se comprendre mais aussi de trouver leur propre place dans la vie en des temps incertains. Valois en dit plus sur Levy, son travail sur le film et d’autres moments marquants dans cette interview exclusive MovieWeb.
Chimie parfaite dès le premier jour
Bon chagrin
Date de sortie 5 janvier 2024
Notation R
Durée 1h 40min
Arnaud Valois devient rapidement un visage familier. L’acteur attachant a déjà fait preuve de profondeur et livré des performances nuancées dans des films tels que Méduse et Spring Blossom. Mais c’est à 120 BPM que Valois a fait tourner les têtes. Le drame se déroulant dans les années 1990 faisait la chronique du groupe de défense ACT UP Paris et de sa demande que le gouvernement et les sociétés pharmaceutiques contrecarrent l’épidémie de sida.
Valois possède un certain élan qui a sans doute intrigué le réalisateur Daniel Levy. Son personnage, Theo, apparaît dans la seconde moitié de Good Grief lorsque Marc de Levy est descendu à Paris pour tenter de lâcher officiellement son mari décédé, Oliver, et de poursuivre sa vie. Ce plan échoue lorsque Marc découvre un secret sur son mariage. A la même époque, il rencontre Théo.
«J’étais un grand fan de Schitt’s Creek», explique Valois à propos de son partenariat avec Levy, «mais [being from] En France, je ne pensais pas qu’il était une telle star ici. Lorsque mon agent anglais m’a appelé et m’a dit : « Nous voulons que vous fassiez ceci, que vous fassiez une bonne prise, une bonne », elle était surexcitée. Le niveau était donc élevé.
Le duo s’est rencontré sur Zoom et a parcouru une scène pour évaluer s’ils avaient la bonne alchimie. « Je pense que cela a fonctionné », a humblement admis Valois, et lorsqu’on lui a demandé comment il savait avec certitude que lui et Levy étaient la bonne paire à l’écran, il a ajouté : « C’est étrange parce que je pensais que ce serait difficile via Zoom – de vraiment se connecter. Et tout de suite, nous avons découvert que nous étions en quelque sorte liés. Je ne peux pas expliquer pourquoi. Nous avions fait la scène deux ou trois fois, et c’était naturel, organique.
Apprendre de Dan Levy
Sans aucun doute, Lévy et Valois résonnent à l’écran. L’histoire de Levy sur l’amour perdu et le chagrin fonctionne mieux lorsqu’elle ne révèle pas les choses avec force. Le réalisateur permet aux spectateurs d’interpréter comment les choses peuvent se dérouler, notamment avec Marc et Théo. L’amour de Levy pour la créativité brille ici et il y a plusieurs scènes qu’il partage avec Valois qui brillent tout simplement : entre l’art et l’alchimie à l’écran, c’est quelque chose à savourer.
À propos de son travail avec Lévy, Valois dit avoir appris « tellement de choses », ajoutant combien il était vital de passer du temps avec le réalisateur et l’acteur, « avant de lire des scènes, de parler des personnages, de parler de lui, de parler de moi. Nous avons pu passer du temps de qualité et cela a été une réelle aide. Je pense que c’est la première fois que je peux vraiment entrer en contact avec un réalisateur auparavant. Et je pense que parce que Dan est acteur, il sait que les acteurs ont besoin de matériel, de vrai matériel, pour créer sur le plateau.
Cette connexion rare joue en faveur de Good Grief. Lorsqu’on lui demande ce qui, selon lui, pourrait être le plus intriguant pour les téléspectateurs, Valois répond :
« Ils vont être surpris de voir à quel point Dan est bon dans un rôle dramatique. Sa capacité à jouer des émotions très subtiles et profondes est quelque chose d’assez nouveau pour le public, et je pense qu’il va l’adorer. Et [most surprised about] le film? Peut-être l’importance d’une famille et d’une amitié choisies.
C’est le nœud de Good Grief, après tout. Entre son casting exceptionnel, et un beau tour de Valois surtout, le film va forcément réchauffer les cœurs. En attendant, cherchez Valois dans la prochaine série télévisée Disney+ très intéressante, Kaiser Karl. Cette sortie fait suite à l’ascension de Karl Lagerfeld dans le Paris des années 1970, pendant le boom de la mode. Daniel Brühl joue Lagerfield et Valois entre dans la peau brillante de son rival Yves Saint Laurent. Restez à l’écoute pour plus de détails à ce sujet.
Diffusez Good Grief sur Netflix à partir du 5 janvier 2024.
Diffusez sur Netflix