7 films incontournables de Shelley Duvall

7 films incontournables de Shelley Duvall

Nous nous souvenons de la star unique en son genre de « Nashville » et de « Shining »

Shelley Duvall, décédée jeudi à l'âge de 75 ans, a fait ses débuts au cinéma dans « Brewster McCloud » de Robert Altman en 1970 et est rapidement devenue l'une des actrices préférées du réalisateur, apparaissant dans sept de ses films.

Bien que la plupart des spectateurs la connaissent mieux grâce au classique d'horreur « The Shining », si vous souhaitez approfondir sa filmographie, voici quelques bons endroits pour commencer.

Shining (1980)

Wendy Torrance, interprétée par Duvall, avec sa voix grinçante et son optimisme optimiste à l'idée de vivre avec un mari alcoolique violent, Jack (Jack Nicholson), semble complètement dépassée lorsque Jack devient complètement fou et essaie de la tuer, elle et leur fils Danny. Nous nous sommes habitués à ce que les Final Girls du genre soient plus dures à cuire, mais Wendy est plus dure qu'elle n'en a l'air. Bien qu'elle soit terrifiée au point d'être dans un état presque catatonique, elle brandit une batte de baseball qui élimine temporairement Jack et a la prévoyance de l'enfermer dans le congélateur.

Shelley Duvall dans "Nashville"

Nashville (1975)

Bien qu'il y ait de nombreux personnages excentriques dans le film nominé pour l'Oscar du meilleur film d'Altman, notamment un jeune Jeff Goldblum dans le rôle de « l'homme au tricycle », Martha, interprétée par Duvall, est la plus folle de toutes : elle porte les vêtements les plus outrageusement inappropriés, a changé son nom en « LA Joan » et ne peut s'empêcher de flirter avec tous les hommes qu'elle rencontre, au grand désespoir de son oncle exaspéré (Keenan Wynn).

3 femmes

3 femmes (1977)

Duvall a remporté le prix de la meilleure actrice au festival de Cannes – et de nombreux prix – pour son rôle de Mildred « Millie » Lammoreaux dans l’étude psychologique de Robert Altman sur la relation inhabituelle entre les personnages de Duvall, Sissy Spacek et Janice Rule. Roger Ebert a qualifié la performance de Duvall d’« étude sur le malaise ».

Bernice coupe ses cheveux

Bernice se coupe les cheveux (1976)

Joan Micklin Silver a réalisé ce charmant court métrage, basé sur la nouvelle de F. Scott Fitzgerald du même nom : Duvall joue le personnage principal, timide et protégé, qui s'épanouit après avoir été encouragée par sa cousine flapper (Veronica Cartwright) à se faire une coupe de cheveux au carré « immorale ».

Des voleurs comme nous

Des voleurs comme nous (1974)

Duvall partage l'affiche avec un autre habitué d'Altman, Keith Carradine, dans cette histoire de l'époque de la Grande Dépression, celle des amants condamnés Keechie et Bowie, qui sont parfaits l'un pour l'autre, sinon pour le monde. La regrettée critique de cinéma Pauline Kael a qualifié ce film de « film le plus parfait d'Altman – un chef-d'œuvre ».

Brewster McCloud

Brewster McCloud (1970)

Duvall, qui avait alors 20 ans, a fait forte impression dès son tout premier film avec ses yeux énormes, ses cils funky à la Liza Minnelli et son personnage étourdi mais pas bête. Elle joue une guide touristique qui s'implique dans la vie de Bud Cort, un excentrique rêveur. Ce n'est pas du goût de tout le monde (Quentin Tarantino considère ce film comme l'un des pires jamais réalisés), mais Duvall y est inoubliable.

Popeye

Popeye (1980)

Le public a été partagé sur cette adaptation de Robert Altman, mais on ne peut pas nier le casting : qui d'autre que Robin Williams et Shelley Duvall aurait pu incarner le couple emblématique des comics ? L'actrice excentrique et anguleuse semble née pour incarner un personnage de dessin animé devenu vivant.

Publications similaires