10 grands films qui ont un défaut majeur

10 grands films qui ont un défaut majeur

Résumé

  • Gladiator (2000) : Un défaut majeur – un figurant en jean – ne diminue en rien la qualité globale de ce film fantastique.

  • Sunshine (2007) : L’introduction d’extraterrestres aléatoires dans l’acte final ruine un film de science-fiction original et stimulant par ailleurs.

  • The Amazing Spider-Man (2012) : Le CGI distrayant utilisé pour le Lézard nuit au potentiel du film en tant que l’un des meilleurs films de Spider-Man.

Chaque film a des défauts et, curieusement, ce sont souvent les défauts majeurs de films par ailleurs fantastiques qui irritent le plus les fans. Parfois, un défaut flagrant dans un film peut l’empêcher de devenir un chef-d’œuvre, alors que certains ont cette réputation malgré ses problèmes. De plus, certains films sont si bons et ont été regardés et revus tellement de fois qu’il est inévitable que quelqu’un y trouve un défaut ou une simple erreur qui devient soudainement impossible à ignorer.

Dans cet esprit, il est amusant de jeter un œil à certains des films qui ont réussi à surmonter leurs problèmes. Certaines d’entre elles sont de minuscules petites choses qui n’affectent guère la qualité globale du film mais qui sont néanmoins distrayantes. D’autres peuvent être de grands films qui ont été gâchés par leur troisième acte ou par une autre section importante du film. Quoi qu’il en soit, il existe plusieurs films reconnaissables qui présentent un défaut flagrant, bien qu’ils soient des joyaux à part entière.

dixGladiateur (2000)

Bien qu’il y ait plusieurs erreurs historiques dans Gladiator, la seule qui constitue vraiment un défaut majeur est le port supplémentaire de jeans dans les tribunes au-dessus de l’une des arènes dans lesquelles Maximus (Russell Crowe) combat. C’est l’une de ces erreurs qu’il est impossible d’oublier après en le voyant, mais au final, Gladiator reste un film fantastique. Bien qu’il s’agisse d’une erreur assez flagrante, la personne en jean est à peine visible et n’est à l’écran que pendant un bref instant, cela n’affecte donc pas la qualité globale du film. Malgré cela, c’est une erreur flagrante dans un film par ailleurs génial.

9 Soleil (2007)

Les envahisseurs dans l’acte final

L’erreur majeure de Sunshine est bien plus fondamentale que celle de Gladiator, et malheureusement, elle nuit un peu au film. Sunshine est un film de science-fiction stimulant et très original pendant les deux tiers de sa durée jusqu’à ce que, inexplicablement, un mystérieux extraterrestre envahisse le vaisseau spatial des protagonistes et les tue. Pendant la majeure partie du film, l’équipage d’astronautes qu’il suit tente de trouver un moyen de rallumer le soleil et de sauver la Terre du gel, et au lieu de conclure ce scénario, Sunshine décide d’introduire au hasard des extraterrestres mortels inconnus, ruinant complètement la prémisse.

8 L’incroyable Spider-Man (2012)

Le CGI utilisé pour Lizard

The Amazing Spider-Man est presque l’un des meilleurs films de Spider-Man, mais le terrible CGI utilisé pour créer le principal antagoniste du film, le Lézard, est extrêmement distrayant. Andrew Garfield fait un Spider-Man fantastique et il se marie parfaitement avec Gwen Stacy d’Emma Stone, mais le potentiel du film est sévèrement limité par les effets visuels distrayants utilisés pour créer le méchant principal. The Amazing Spider-Man est toujours un excellent film, mais ce serait mieux si le CGI ne détruisait pas constamment la suspension de croyance du public.

7Voleur un (2016)

CGI de vieillissement maladroit

Rogue One est un autre film superbe, et il pourrait même être le meilleur film Star Wars produit par Disney, mais son défaut majeur se présente sous la forme d’un CGI vieillissant maladroit. Rogue One ramène le Grand Moff Tarkin (Guy Henry) et la jeune princesse Leia Organa (Ingvild Deila) en utilisant CGI pour superposer sur les acteurs des approximations de leurs visages dans les films originaux. En ce qui concerne cette technologie, Rogue One fait un travail décent, mais cela n’empêche pas les personnages de ressembler à des dessins animés dans un format live-action. Le vieillissement constitue une distraction malvenue dans l’un des meilleurs films de science-fiction du 21e siècle.

6 L’Irlandais (2019)

Un vieillissement plus gênant

L’Irlandais est un chef-d’œuvre de film, mais il se heurte au même problème que Rogue One. En utilisant des images de synthèse vieillissantes pour rajeunir le personnage de Robert De Niro, le film se termine par une scène maladroite où les mouvements raides de De Niro démentent l’air jeune de son visage. CGI peut rajeunir son visage, mais il ne peut pas revigorer son corps et le rendre capable du type de cascades qu’un jeune homme ferait. Le résultat est une scène dans laquelle il est très évident que CGI est utilisé, ce qui nuit à un film par ailleurs incroyable.

5Le chevalier noir (2008)

La refonte de Rachel

Le Chevalier Noir était confronté à un défaut inévitable : la refonte de Rachel (Maggie Gyllenhaal). Il n’y a rien de mal dans la performance de Gyllenhaal, mais elle se sent comme un personnage totalement différent du premier film. Elle ne ressemble pas du tout à Rachel de Katie Holmes, et on a parfois l’impression que sa personnalité est également différente. En fin de compte, les deux acteurs ont simplement des interprétations différentes du personnage, et même si aucune des deux n’est mauvaise, le fait qu’ils se sentent à peine comme la même personne est difficile à ignorer lors de la transition de The Batman Begins à The Dark Knight.

4 Le Parrain (1972)

Le fameux coup de poing manqué

Le Parrain est communément salué comme l’un des plus grands films jamais réalisés pour de bonnes raisons, mais il y a une erreur qu’il est difficile de ne pas voir après l’avoir remarquée. Cela se produit lorsque Sonny Corleone de James Caan bat Carlo de Gianni Russo, et il lance un coup de poing qui ne s’approche pas de Carlo, mais l’envoie quand même s’écraser contre une balustrade. Les scènes de combat des années 70 n’ont jamais été aussi réalistes que les scènes de combat modernes, mais elles étaient généralement tournées de telle manière que les spectateurs ne pouvaient pas voir un poing voler en plein air. Au final, ce défaut ne nuit pas au film, mais il est néanmoins choquant.

3 Citoyen respectueux des lois (2009)

Un acte final décevant

Law Abiding Citizen est un autre film qui aurait pu être l’un des plus grands thrillers de son époque, mais le récit est endommagé par le résultat final. Clyde de Gerard Butler orchestre un ingénieux plan de vengeance depuis sa cellule de prison, choquant grandement le public pendant la majeure partie du film, jusqu’à ce que Nick Rice de Jamie Foxx finisse par le duper dans un piège qui semble terriblement évident. Avec tout le génie affiché par Clyde pendant la majeure partie du film, il est difficile de croire qu’il tomberait dans le piège, et l’incohérence nuit au récit global.

2 La matrice (1999)

Le baiser de la vie

Matrix est un excellent film avec beaucoup de points forts, mais la scène où Trinity de Carrie-Anne Moss embrasse Neo de Keanu Reeves et le ramène à la vie ne semble pas à sa place. C’est une belle tournure pour son aimant Neo étant la preuve qu’il est l’Élu, mais le baiser qui le ramène à la vie n’a que très peu de sens et semble ringard. Heureusement, cela ne suffit pas à invalider les nombreux points forts du film.

1Le retour du Jedi (1983)

Les Ewoks remplacent les Wookies dans la bataille d’Endor

Les Ewoks sont devenus un élément extrêmement reconnaissable de l’univers Star Wars, mais leur implication dans la bataille d’Endor semble terriblement tirée par les cheveux. Bien que les créatures soient mignonnes, leur capacité à éliminer les stormtroopers avec des pistolets laser semble trop exagérée. Cette erreur est encore pire si l’on sait qu’à l’origine, ce sont les Wookiees qui ont aidé dans cette bataille au lieu des Ewoks. Les Wookiees auraient constitué des alliés bien plus convaincants pour les héros, mais malgré cela, le Retour du Jedi reste un film classique.

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