Coded Bias Avis critique du film & résumé du film (2020)

Le héros de ce documentaire est Joy Buolamwini, la fondatrice ghanéenne-américaine de l'Algorithmic Justice League. Elle commence «Coded Bias» en montrant une découverte massive qui a lancé des dizaines d'articles et l'a amenée à s'exprimer au Congrès, inspirant l'activisme contre cette technologie. Alors qu'elle est assise dans son bureau au MIT, elle raconte comment elle a découvert ce problème de reconnaissance faciale, dans lequel l'IA n'a pas reconnu son visage. Mais quand elle a mis un masque blanc, ça l'a fait.

L'importance de cela est énorme, et le réalisateur Kantayya passe une flotte de 85 minutes à expliquer pourquoi, sans perdre de vue. Alors que la technologie de reconnaissance faciale devient un problème mondial, elle s'accompagne de ce préjugé nuisible contre les personnes de couleur, informées par des préjugés conscients ou inconscients de ceux qui ont créé de tels algorithmes. Il n’est pas rare que cette technologie identifie correctement un visage blanc, mais donne ensuite de fausses informations sur une personne au teint plus foncé. En plus de cela, les têtes parlantes de ce documentaire (principalement des femmes) expriment à quel point les algorithmes eux-mêmes sont un type de boîte noire, dans laquelle nous ne savons pas exactement ce qu'ils pensent, à part les données abondantes qu'ils contiennent. Nous ne savons pas non plus de quoi ces boîtes noires sont entièrement capables.

On pourrait s'attendre à ce qu'un documentaire sur les données et les algorithmes tourne un peu à sec, mais «Coded Bias» défie cela en ayant beaucoup à l'esprit et en étant rapide sur ses pieds, sautant partout dans le pays et dans le monde. Alors que le film élabore un dossier accablant contre ces algorithmes et la reconnaissance faciale, il nous emmène à Houston, où un enseignant primé a menacé ce travail par des algorithmes de vérification des emplois défectueux, et à Brooklyn, où un immeuble d'appartements est étroitement surveillé par la reconnaissance faciale. L'accent est également mis sur la manière dont la Chine utilise fortement la surveillance pour contrôler ses citoyens et leurs comportements; aux États-Unis, on peut penser que nous sommes éloignés d'une telle société, mais c'est déjà là. Le rythme impressionnant de ce film est directement corrélé à ses idées: il en a beaucoup, et de nombreux exemples frappants de la façon dont le manque d’apport humain a affecté les autres.

Cela contribue également à ce que le «biais codé» garde les choses dans le présent, ce qui vient de sa focalisation sur la documentation de l'activisme. À Londres, Kantayya se concentre sur les membres de la Big Brother Watch, un type de groupe de surveillance de surveillance qui tire leur nom de George Orwell 1984. Mais comme le documentaire le montre dans quelques scènes captivantes, ils sont une force vitale, à la fois pour tenir la police responsable lorsqu'elle tente d'intimider un jeune garçon noir dans la rue qui a été remarqué par la surveillance, puis pour informer ce très suspect des raisons pour lesquelles ils ont été ciblés. L'activisme va de pair avec les nombreux détails qui donnent à réfléchir du film, et il donne à la procédure un sens vivifiant qui est puissamment conscient, mais plein d'espoir.

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