Affrontement de grands-mères rivales dans un thriller néo-occidental

Les grands-mères rivales se battent pour la garde de leur petit-fils dans un thriller néo-occidental à combustion lente. Laisse le partir construit une tension frémissante jusqu'à une explosion de violence graphique. Le film prend le temps d'établir une profondeur de personnage sérieuse avant de jeter ses pistes de fond. Le rythme devient un peu lent, mais augmente pour le point culminant brutal. Les paysages désolés du décor d'époque s'ajoutent au récit inquiétant.

Laisse le partir ouvre dans un ranch au début des années 60 dans le Montana. George Blackledge (Kevin Costner), un shérif à la retraite, et sa femme, Margaret (Diane Lane), regardent leur fils (Ryan Bruce) monter un nouveau cheval sur un sentier local. Le cheval revient, mais il ne le fait pas. George et Margaret s'occupent de sa veuve, Lorna (Kayli Carter), et de leur petit-fils.

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Trois ans plus tard, Lorna épouse l'arrogant et irrespectueux Donnie Weboy (Will Brittain). Margaret ne l'aime pas énormément, mais le George réservé veut lui donner une chance. Margaret est témoin du comportement méprisable de Donnie dans la rue. Elle visite leur appartement pour parler à Lorna, mais ils sont partis précipitamment.

Margaret décide de les retrouver et de ramener son petit-fils. George est réticent, mais soutient toujours sa femme. Leur enquête sur les allées et venues de Donnie révèle des informations surprenantes. Sa famille, les Weboy, a une réputation notoire. Ils sont dirigés vers la maison de la famille dans le Dakota du Nord, mais sont avertis d'être prudents. La matriarche Weboy, Blanche (Lesley Manville), est également farouchement protectrice envers sa famille.

Laisse le partir est adapté du roman de Larry Watson. Scénariste / réalisateur Thomas Bezucha (Grand Eden, La pierre de la famille) préserve le conflit austère entre deux familles très différentes. George et Margaret sont ébranlés après leur première rencontre avec Blanche. Ils comprennent enfin la source du comportement épouvantable de Donnie. A l'inverse, Blanche est également offensée par le nerf des Blackledges. Comment osent-ils entrer chez elle et réclamer un enfant qu'elle considère comme une famille? La bataille entre les clans fait rage contre le paysage grand ouvert. Il y a une poésie envoûtante sur les longues routes et les collines. Bezucha fait un bon travail en créant une atmosphère avec ses personnages et ses lieux.

Diane Lane et Lesley Manville sont des adversaires fantastiques. Les deux sont têtus et résilients, mais Manville est terrifiant. Elle mâche ses scènes comme un tigre à un buffet de steaks. Les personnages féminins dominent ce film. Kevin Costner en dit peu partout. Sa formidable présence à l'écran ajoute du poids sans dialogue inutile. Il représente le héros stoïque classique calme mais mortel du genre occidental. Le tour de Costner en tant que George Blackledge est complètement différent de son rôle dans la série télévisée à succès, Yellowstone.

Laisse le partirL'acte final aura des détracteurs. Une approche méthodique de l'intrigue de Thomas Bezucha vire brusquement au sang et aux balles. J'ai apprécié la résolution succincte. Un bon western doit avoir une fusillade. Le film a sa dimension dramatique et délivre l'action nécessaire. La fin a quelques surprises. Laisse le partir est une production de la société Mazur / Kaplan. Il sortira en salles par Focus Features le 6 novembre.

Sujets: laissez-le partir

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Julian Roman chez Movieweb

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